Le boom de la recommerce en Afrique : comment les marchés de seconde main redéfinissent l’accès
Pourquoi la revente compte — et comment les marques peuvent y répondre dans l’électronique, la mode et la mobilité
Une révolution silencieuse est en cours dans l’économie de consommation africaine — non pas portée par l’excès, mais par l’accès.
La recommerce (revente de biens déjà utilisés) connaît une croissance rapide et transforme la manière dont les consommateurs africains accèdent à la technologie, à la mode et aux véhicules.
🔹 Un marché à 2,6 milliards de dollars d’ici 2025
Selon le dernier rapport d’intelligence Globenewswire, le marché africain de la recommerce croît à un TCAC de 14,2 %, pour atteindre 2,6 milliards de dollars en 2025.
Il se caractérise par un écosystème diversifié allant des plateformes de petites annonces (comme Jiji), aux marketplaces de produits reconditionnés, jusqu’à la revente sociale via WhatsApp.
🔹 Mobile-first, informel-first
La majorité des transactions de recommerce se font via le mobile et des canaux informels.
La confiance dans les échanges de pair à pair reste élevée, mais les plateformes proposant des garanties ou des paiements digitaux intégrés gagnent rapidement du terrain — notamment au Kenya, au Nigeria et au Ghana.
🔹 Opportunité pour les marques : s’approprier la revente
Des marques comme Samsung investissent directement le marché du reconditionné en Afrique avec des modèles certifiés.
Dans la mode, certaines marques testent des collections « Re-Loved ».
Il ne s’agit pas seulement de valeur prix, mais aussi de fidélité et de pertinence ESG.
Brand takeaway :
N’ignorez pas la revente. Intégrez-la. Construisez la recommerce au cœur de votre offre — en particulier pour une jeunesse sensible au prix, en quête de confiance et de durabilité à chaque achat.